Lorsque le musée du Cellier a fermé, notre famille a reçu de nombreux messages de personnes affectées et déçues qu’aucun lieu en France ne lui soit plus consacré. Je n’avais pas de réponse immédiate à apporter car faire un musée suppose une belle collection mais aussi et surtout des rencontres opportunes qui sachent transformer une impasse en issue, une fermeture inéluctable en ouverture inespérée. La collection, nous l’avions. Les bonnes rencontres se sont faites au bon moment. Nicolas Bouzou, co-auteur de mon dernier livre, m’a présenté le maire de la Ville, Frédéric Masquelier, ainsi que Grégory Bozonnet, son directeur de cabinet, qui ont tout de suite été intéressés par le projet et efficaces dans sa mise en œuvre. L’équipe de la Ville m’a alors présenté Clémentine Deroudille, auprès de qui j’ai immédiatement senti que le musée serait intelligemment pensé, divertissant et élégant, comme l’était mon grand-père. Toute notre famille est heureuse que ce musée soit désormais situé à Saint-Raphaël, et convaincue qu’il rencontrera son public.